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Figure par laquelle on exprime un concept au moyen d'un terme désignant un autre concept qui lui est uni par une relation nécessaire (cause et effet, inclusion etc.).
Fontanier : «Les Tropes par correspondance consistent dans la désignation d'un objet par le nom d'un autre objet qui fait comme lui un tout absolument à part, mais qui lui doit ou à qui il doit lui-même plus ou moins, ou pour son existence, ou pour sa manière d'être. On les appelle métonymies, c 'est-à-dire , changemens de noms, ou noms pour d'autres noms.»
- métonymie de la cause : Neptune (pour désigner la mer)
- métonymie de l'instrument : Une excellente plume (pour désigner un auteur habile)
- métonymie de l'effet : O mon fils, o ma joie, o l'honneur de mes jours (l'action d'Horace a pour effet de redonner la joie et l'honneur à son père)
- métonymie du contenant : Pleure, Jérusalem, pleure cité perfide...
- métonymie du lieu : sabler du Champagne
- métonymie du signe : Appelez-vous régner partager ma couronne (signe de la fonction royale)
- métonymie du physique : Rodrigue, as-tu du cœur ?
- métonymie du maître ou du patron : Un rat, hôte d'un champ... Des lares paternels un jour se trouva soûl
- métonymie de la chose : l'attaque de deux cents chevaux (=cavaliers)
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Vers de 8 syllabes, employé dès les origines en poésie française : Vie de saint Léger (XI° s.), romans de Chrétien de Troyes (Perceval) etc. La poésie médiévale emploie aussi le décasyllabe. A partir du XVI° siècle, l'emploi de l'octosyllabe est minoritaire. On le trouve notamment dans l'«Ode à Cassandre» de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose; La Fontaine l'emploie volontiers; Théophile Gautier l'emploie quasi exclusivement dans Emaux et Camées.
L'octosyllabe apparaît en poésie latine sacrée au IV° siècle, notamment chez saint Ambroise et Prudence. (Rappel : la poésie antique employait des vers rythmiques et non des vers syllabiques.) L'octosyllabe est le vers employé dans la majorité des hymnes du bréviaire, comme le «Te lucis ante terminum» ou le «Veni Creator Spiritus».
Exemples d'hymnes ambrosiennes en octosyllabes :
- http://dugardin.vb.chez-alice.fr/hagio/hymnes.php
- http://site-catholique.fr/index.php?post/Hymne-de-Saint-Ambroise-a-l-Esprit-Saint-consolateur
Exemples d'hymnes de Prudence en octosyllabes :
- «Hymnus ad galli cantum» http://remacle.org/bloodwolf/eglise/prudence/cathemerinon.htm
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anaphore : figure de construction consistant à répéter un même mot, une expression, une même structure au début d’une proposition, d’un vers, d’une phrase ou d’une strophe; l'anaphore est un procédé d'insistance ou d'amplification
ex. https://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/anaphore.php
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accumulation : énumération de mots de même nature et/ou de même fonction grammaticales; l'accumulation est un procédé d'amplification
ex. https://fr.wikipedia.org/wiki/Accumulation_(rhétorique)#Exemples(rhétorique)#Exemples