Vers de 8 syllabes, employé dès les origines en poésie française : Vie de saint Léger (XI° s.), romans de Chrétien de Troyes (Perceval) etc. La poésie médiévale emploie aussi le décasyllabe. A partir du XVI° siècle, l'emploi de l'octosyllabe est minoritaire. On le trouve notamment dans l'«Ode à Cassandre» de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose; La Fontaine l'emploie volontiers; Théophile Gautier l'emploie quasi exclusivement dans Emaux et Camées

L'octosyllabe apparaît en poésie latine sacrée au IV° siècle, notamment chez saint Ambroise et Prudence. (Rappel : la poésie antique employait des vers rythmiques et non des vers syllabiques.) L'octosyllabe est le vers employé dans la majorité des hymnes du bréviaire, comme le «Te lucis ante terminum» ou le «Veni Creator Spiritus». 
Exemples d'hymnes ambrosiennes en octosyllabes : 
 - http://dugardin.vb.chez-alice.fr/hagio/hymnes.php 
 - http://site-catholique.fr/index.php?post/Hymne-de-Saint-Ambroise-a-l-Esprit-Saint-consolateur
Exemples d'hymnes de Prudence en octosyllabes : 
 - «Hymnus ad galli cantum» http://remacle.org/bloodwolf/eglise/prudence/cathemerinon.htm 

cf Les Origines du vers français