- Détails
- Bruno Masala
- Humanités - Littérature - Philosophie
- Clics : 1025
- Détails
- Bruno Masala
- Humanités - Littérature - Philosophie
- Clics : 1101
altruisme : A. Psychol. Disposition bienveillante à l'égard des autres, fondée sur la sympathie. Synon. philanthropie; anton. égoïsme, égocentrisme. B. Morale. Conduite de l'homme responsable qui pose comme but de l'activité morale l'intérêt de ses semblables. Quasi-synon. abnégation, générosité; anton. égoïsme, hédonisme. (TLF)
ex. Cet homme qui rêvait d'être un apôtre, qui n'a jamais hésité à consacrer son temps, son autorité, son intelligence, à de nobles initiatives et à la défense des plus justes causes; qui, tant de fois dans sa vie, a donné d'éclatants témoignages de son altruisme et de son désintéressement, était également capable de méchancetéset de mesquines rancunes. R. Martin du Gard, Souvenirs autobiographiques et littéraires,1955, p. XC.
philanthropie : A. Cour. Exercice de la bienfaisance. Qualité de coeur et de générosité du philanthrope; ensemble des nobles sentiments qui l'animent. P. ext. Désintéressement, absence de calcul dans les actes, le comportement. B. Vieilli. Amour qu'une personne a naturellement pour ses semblables. (TLF)
empathie : Capacité de s’identifier à autrui, d’éprouver ce qu’il éprouve. [étym. XXe siècle. Composé du préfixe grec em‑, de en, « dans », et de ‑pathie, d’après sympathie.] (Ac.)
ethnocentrisme : Tendance, plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient. [étym. XXe siècle. Composé d'ethno- et de -centrisme, dérivé de centre.] (Ac.) synon. chauvinisme
acculturation : Adoption progressive par un groupe humain de la culture et des valeurs d'un autre groupe humain qui se trouve, relativement à lui, en position dominante. Par ext. Adaptation d'un individu à une culture étrangère. L'acculturation des étrangers dans un pays d'accueil. [étym. XXe siècle. Emprunté de l'anglo-américain acculturation, dérivé de culture, « culture ».] (Ac.) 1. Ethnol. "Modifications qui se produisent dans un groupe culturel [concernant la manière d'agir, de percevoir, de juger, de travailler, de penser, de parler] par suite du contact permanent avec un groupe (généralement plus large) appartenant à une autre culture." (Mucch. Sc. soc. 1969). 2. Sociol. "Processus par lequel un individu apprend les modes de comportements, les modèles et les normes d'un groupe de façon à être accepté dans ce groupe et à y participer sans conflit." (Mucch. Sc. soc. 1969). (TLF)
inculturation : L'inculturation est un terme chrétien utilisé en missiologie pour désigner la manière d'adapter l'annonce de l'Évangile dans une culture donnée. Cette notion est proche, mais sensiblement différente, de l'acculturation en sociologie. En effet, l'acculturation concerne le contact et la relation entre deux cultures, tandis que l'inculturation concerne la rencontre de l'Évangile avec les différentes cultures. (Wikipedia)
anthropol. , théol. Insertion du message chrétien dans une culture donnée. [étym. néol. (de culture + prép. lat. in « dans, en, parmi, sur », à valeur locative et inchoative), subst. fém.] (TLF)
ex."[Le] Père Dis Amoltavadass, théologien indien qui travaille en faveur de l'« inculturation » de la foi chrétienne en Inde." (Le Monde, 15 juill. 1981, p. 16, col. 2)
désintéressement : 1. Action de rendre à quelqu’un ce qui lui est dû, ou de compenser la perte qu’il a subie ou pourrait subir. Le désintéressement d’un créancier. 2. Qualité de celui qui est désintéressé. C’est un homme d’un grand, d’un entier désintéressement. Faire preuve de désintéressement, d’un extrême désintéressement. [étym. XVIIe siècle. Dérivé de désintéresser.] (Ac)
hostilité : 1. Acte d’un ennemi, acte de guerre. ex. Commettre une hostilité, des hostilités. 2. Disposition hostile, vive inimitié à l’égard d’une personne, ou forte opposition à une chose. ex. Une hostilité sourde, latente. Une hostilité avouée, déclarée. Une hostilité de principe. Hostilité à une idée, un projet. Être en butte à l’hostilité de quelqu’un. [étym. XIVe siècle. Emprunté du bas latin hostilitas, « sentiments hostiles », dérivé de hostilis (voir Hostile).] (Ac)
- Détails
- Bruno Masala
- Humanités - Littérature - Philosophie
- Clics : 1242
I - De la bête à l'animal, définitions et connotations
1. Cherchez la définition des noms "bête" et "animal" dans le Larousse : https://www.larousse.fr
2. Grâce au Dictionnaires de l'Académie française, étudiez et expliquez comment l'emploi de ces termes a évolué depuis la fin du XVIIème siècle (point de départ : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A1795)
3. "animal" et "bête" sont aussi des adjectifs. Que signifient-ils alors?
4. Pour chacun de ces deux termes, cherchez des mots de la même famille et donnez leur définition.
II - Le vocabulaire de l'instinct, de la raison et du libre-arbitre
1. (Re)lisez le texte ci-dessous, puis cherchez les définitions des mots "instinct" et "libre-arbitre" en choisissant dans le dictionnaire ce qui s'applique le mieux à la pensée de Rousseau.
2. Classez en deux colonnes les expressions suivantes selon qu'elles indiquent que c'est l'instinct ou la raison qui fait agir : avoir du bon sens, être rationnel, faire preuve de sagesse, agir par réflexe, se livrer à un acte irréfléchi, se comporter de façon machinale, exercer son libre-arbitre, écouter ses sens, agir librement, obéir à sa propre volonté.