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Définitions de «sycophante» :
• Dénonciateur professionnel qui assignait en justice des citoyens riches afin d'obtenir une part de leurs biens s'ils étaient condamnés. (TLF)
• Fourbe, menteur, délateur, par allusion au nom que l'on donnait dans Athènes à ceux qui faisaient métier de dénoncer au peuple les citoyens éminents, les riches, les magistrats. (Ac. 8°)
• Nom qu'on donnait dans Athènes aux dénonciateurs qui livraient aux passions de la foule les citoyens éminents et surtout ceux dont elle redoutait le plus la raison ou la vertu. (Littré)
Citations :
«ces sycophantes modernes qu'on appelle des pamphlétaires» (Musset)
«S'il n'y avait plus d'imbéciles à jouer, le métier des sycophantes et des flatteurs du peuple tomberait bien vite.» (Renan)
Contexte historique :
L’existence de délateurs professionnels s’explique par les particularités du système juridique athénien. À partir du V° siècle av. J.-C., la principale juridiction est l’Héliée, un tribunal populaire constitué de 6 000 citoyens tirés au sort. En l’absence de ministère public, on compte sur le civisme populaire pour la dénonciation des crimes. Les actions sont divisées en deux classes : la δίκη / díkê (action privée) suppose un intérêt à agir, au lieu que la γραφή / graphế (action publique) peut être le fait de tout citoyen, qui assume donc le rôle du ministère public. S’il remporte son procès, l’accusateur perçoit une partie de l’amende versée par celui qui est condamné : dans le cas d’infraction aux lois sur le commerce, les douanes ou les mines, la prime s’élève, au ve siècle, aux trois quarts de l’amende infligée, et au ive siècle av. J.-C., à la moitié. (Wikipédia)
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Épilogue
Sorte de conclusion, de résumé placé à la fin d'un apologue ou d'un discours et surtout d'un livre. (a href="https://www.littre.org/definition/épilogue""""Littré)
Dans l'antiquité : Petit discours en vers qui était récité par un acteur à la fin d'une représentation pour demander au public son approbation. (a href="https://www.cnrtl.fr/definition/épilogue""""TLF)
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Introduction
- Toujours indiquer la date de l’œuvre, du texte…
- On connaît la date de publication, de parution ou de création d’une œuvre (mais on ne sait pas toujours précisément quand l’auteur a écrit, composé, rédigé).
- La phrase qui énonce la problématique peut être déclarative ET contenir une interrogative indirecte.
• Vocabulaire
- le terme problématique désigne une question à résoudre dans le cadre d’une argumentation (mais pour une action, un drame, une histoire, on parle d’intrigue ou de nœud)
• Syntaxe
- Les phrases non verbales sont à proscrire dans une argumentation directe, dans un exercice scolaire. Chaque phrase doit contenir au moins un Sujet et un verbe.
- Dans une proposition subordonnée interrogative indirecte, on ne fait pas l’inversion du Sujet, et on ne met pas de point d'interrogation à la fin de la phrase, mais un simple point car la principale est une déclarative: « Je me demande s’il va venir » (c’est dans l’interrogative directe que l’on met le Sujet après le verbe: « Viendra-t-il? ».
- Éviter d’employer la 1° personne et les formules d’annonce comme « nous allons étudier » ou « Nous pouvons sans aucun doute déclarer que… » ou « On remarque que… »: le Sujet de chaque phrase sera plutôt le texte, un mot du texte, un procédé repéré etc. par ex. « La fable est comique car … » (et non « nous allons montrer que la fable est comique. En effet… ») (Néanmoins, une fois ou deux, l’emploi de la 1° personne est admis, par ex. pour introduire la problématique, ou pour conclure son commentaire.)
• Connecteurs logiques :
- « or » signifie le rapport logique d’addition (il ne faut pas l’utiliser pour introduire un argument; un argument est une justification, on l’introduit par un rapport logique de cause; il vaut mieux éviter de l'employer à la place de «mais»),
- « mais » signifie le rapport logique d’opposition (il faut éviter de l’employer pour l’addition; ne pas abuser de la tournure «mais aussi»)
- «Aussi» en début de phrase ou proposition signifie le rapport logique de conséquence (par ex. «Il aime Paris. Aussi en parle-t-il sans cesse.); mais au milieu d'une proposition il signifie le rapport logique d'addition (par ex. «Ce texte est très lyrique. Il est aussi un peu tragique.»
• Écriture, rédaction, présentation :
- Toujours souligner les titres d’œuvres (ou les en italique sur un document imprimé).
- Le titre d’un extrait, d’un poème, d’une fable, d’un chapitre etc. se met entre guillemets.
- lorsqu'on doit aller à la ligne au milieu d'un mot, il faut couper celui-ci entre les syllabes
- on ne laissera jamais un mot élidé avec apostrophe (l', n', qu' etc.) en fin de ligne tout seul: il est inséparable du mot qui le suit.
- Il faut éviter d’employer souvent les parenthèses: celles-ci ne doivent pas remplacer un connecteur logique qu’on n’a pas pris le temps de choisir…
- Ne pas sauter de ligne entre les paragraphes d’une même partie.
- Dans un devoir rédigé, il faut supprimer les titres de parties, de paragraphe etc.: les alinéas et les connecteurs doivent suffire à rendre nettement visible la structure de l’ensemble.
- pour introduire brièvement un exemple, on peut le mettre après double-point (:) ou bien employer «par exemple»
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Le radical est la partie d'un mot variable qui ne change pas lorsqu'on accorde le mot en genre, en nombre, en cas, en personne, en temps... (Pour désigner le radical seul, mettre un tiret à la fin pour montrer que ce n'est pas un mot complet: ex. part-)
La terminaison est, à la fin du mot, la partie qui indique le genre, le nombre, la personne etc. (La terminaison seule s’écrit avec un tiret au début; ex. -irai)
Exemples en français :
- nom au sg : homme| ; au pl : homme|s
- adj au m sg : grand| ; au f pl : grand|es
- v 1 sg pr : j'aim|e ; 2 sg pr : tu aim|es ; 1 pl pr : nous aim|ons ; 2 pl fut : vous aim|erez
Exemples en latin :
- nom au N sg : domin|us ; en G sg : domin|i : au G pl : domin|orum
- un verbe peut avoir trois radicaux en latin :
ex. cad|o, cad|is, cad|ere, cecid|i, cas|um (radical du présent cad-, radical du parfait cecid-, radical du supin cas-)
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Registres littéraires
Le registre littéraire désigne l'effet produit par le texte: le registre est comique si le texte nous faire rire; épique, s'il nous donne envie d'admirer le héros; tragique, s'il nous fait craindre pour lui etc. Pour susciter cet effet, l'auteur emploie des procédés littéraires adaptés.
Outre les principaux registres littéraires présentes ci-dessous, on pourra en reconnaître d'autres dans la célèbre «tirade du nez» de Cyrano : https://libretheatre.fr/tirade-nez-cyrano-de-bergerac/
cf M&P p.285 : les tonalités littéraires
Règles d'orthographe
Quelques règles regroupées en pdf