Le dénouement de Cinna est

• nécessaire: la décision d’Auguste de faire preuve de clémence a été préparée à l’Acte IV par le long monologue délibératif d’Auguste (scène 2) et son dialogue avec sa femme Livie (scène 3), où il apparaît que moralement (pour lui-même) et politiquement (pour Rome) pardonner est la meilleure des solutions

• complet: le sort des trois personnages qui s’étaient opposés à Auguste est fixé tour à tour (• V, 1: dialogue d’Auguste et Cinna; • V, 2: Emilie, amenée par Livie, vient s’accuser et est pardonnée, elle épousera Cinna; • V, 3: Maxime s’accuse aussi et est pardonné, ainsi que tous les conjurés)

• rapide et simple: le dénouement de Cinna occupe tout l’Acte V, mais il est simple car il consiste en l’application du même principe, la clémence, à chaque opposant, successivement par les derniers rebondissements

Compléments

• v.1742, Maxime dit: «Je n’en murmure point...»
en (pronom qui reprend l’hymen, le mariage d’Emilie et Cinna, dont Auguste vient de parler); Maxime affirme qu’il n’a rien à dire contre ce mariage
«il a trop de justice»: ce mariage est juste
Les pronoms en et il reprennent supplice

• v.1743-1744: confus et jaloux sont en antithèse (leur opposition de sens est soulignée par la construction de la phrase)

• v.1746 Vous consa⎮cr(e) une foi ¦¦ lâchement ⎮vi-olée (3+3) + (3+3)
diérèse dans vi-olée (3 syllabes)