«Renanien émancipé, Maurice Barrès (1862-1923), après avoir exprimé un égotisme absolu dans ses « romans idéologiques » et discipliné sous une Minerve intérieure toutes les puissances du romantisme, se laissa conduire par une logique qui lui appartenait à l'égoïsme sacré de la patrie, qui lui paraissait la seule fraternité possible, et devint un organisateur d'intelligences, un conducteur d'hommes. Son idéologie d'extrême droite allait être très active dans la société de l'entre-deux guerres.» (source: http://www.cosmovisions.com/litteratureFrancaise19.htm)

«Maurice Barrès, qui rassemble et discipline sous une Minerve intérieure toutes les puissances du romantisme, n'est pas seulement un grand lyrique, une sorte de Chateaubriand à la fois plus nerveux et plus méditatif : il a tourné sa psychologie subtile en instrument de philosophie morale et politique. Son trajet intérieur l'ayant mené de l'égotisme nihiliste, qui plut d'abord par des livres contournés et obscurs (Sous l'oeil des Barbares; Un homme libre; Le Jardin de Bérénice,1891) à cet égoïsme nationaliste (les Déracinés, Au service de l'Allemagne, Colette Baudoche, la Colline inspirée, 1913, etc.), qui en a fait, dans l'entre-deux guerres, une des hérauts de l'extrême-droite.» (source: http://www.cosmovisions.com/litteratureFrancaise19Roman.htm)