Textes
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Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas est un pamphlet, c’est-à-dire un écrit bref. 

Publié en juillet 1850, c’est le dernier livre de Bastiat (cf note https://fr.wikisource.org/wiki/Ce_qu’on_voit_et_ce_qu’on_ne_voit_pas#I._La_Vitre_cassée)

Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas contient douze textes de deux ou trois pages: de brefs exposés argumentés sur un thème économique, comme l’impôt, le crédit, l’épargne etc. « La vitre cassée » est le premier des douze. 

 

Le texte commence par une anecdote qui sert d’exemple. Elle est introduite par une question rhétorique, afin de rendre l’auditeur, ou le lecteur attentif. Adresse au lecteur: «Si vous avez assisté… » 

texte narratif, avec un personnage « bon bourgeois Jacques Bonhomme », son « fils terrible », les assistants (une trentaine). Ceux-ci prennent la parole et leur discours est rapporté au style direct: il contient des lieux communs, en commençant par une formule proverbiale (ironie de l’auteur, qui se moque un peu de ses personnages; cette ironie apparaît nettement quand il évoque un de ses confrères députés, https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Louis_Philippe_de_Saint-Chamans l.44 en disant « ce bon M. de Saint-Chamans »). 

flagrante delicto = en flagrant délit (cette formule juridique donne un caractère dramatique à l’accusation de Bastiat envers « nos institutions économiques » 

style parlé et très pédagogique, avec des reprises, des redondances, par exemple : 

raisonnement par