Procédés & figures
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Déf. Figure de pensée par laquelle on adoucit ou atténue une idée dont l'expression directe aurait quelque chose de brutal, de déplaisant. (TLF)
Dict. Bailly : - εὐφημισμός, οῦ (ὁ) euphémisme, emploi d’un mot favorable au lieu d’un mot de mauvais augure, p. ex. Εὐμενίδες p. Ἐρινύες (v. ces mots) Hermog. Prog. 36 ; D. Phal. 114, 18 ; κατ’ εὐφημισμόν, Corn. 119, par euphémisme;
- εὔ·φημος, ος, ον : qui prononce des paroles ou pousse des cris de bon augure; qui évite les paroles de mauvais augure, d’où qui garde un silence religieux; qui prononce une parole favorable ou bienveillante.
Selon Fontanier : nom commun à plusieurs figures, telles que la Périphrase, la Métaphore, la Métalepse, etc.; l'Euphémisme n'est ni un trope, ni une figure à part, mais tantôt tel ou tel trope, et tantôt telle ou telle figure quelconque.
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Figure de style consistant à «faire attendre, jusqu'à la fin d'une phrase ou d' une période, au lieu de le présenter tout de suite, un trait par lequel on veut produire une grande surprise ou une forte impression» (Fontanier)
La Bruyère emploie volontiers la suspension, par exemple dans la dernière (et longue) remarque du chap. X «Du souverain et de la république» qui, après une très longue énumération des qualités d'un bon roi, insinue que Louis XIV en est un.
On en trouve aussi dans Massillon : Petit Carême (1745) - cf éd.1851 p.153-154 https://books.google.fr/books?id=TjZBAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA153 «Un prince, maître de ses passions...le plus grand spectacle que la foi puisse donner à la terre» (cité par Fontanier, p.364, comme exemple d'emphase par suspension)
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Rupture de la construction syntaxique intervenant en cours de phrase, de telle manière que, sans qu'il y ait rupture du lien logique, la fin de la phrase n'est plus grammaticalement en harmonie avec son début.
exemple : «Les autres éternellement sur nous, j'étouffe!» (j'étouffe en proposition exclamative au lieu de : font que j'étouffe). (P. Claudel, Le Soulier de satin, 1944, I, 3, p. 954) source : TLF
autre exemple:
«Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles,
Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles
L'enveloppe. (...)»
L'Épithète détachée «seule sur la proue, invoquant les étoiles» ne se rapporte pas au Sujet de la phrase «Le vent impétueux», qui suit immédiatement, mais au COD «L'»
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Figure de style consistant à inverser l’ordre des termes dans les parties symétriques de deux membres de phrase, de manière à former un parallèle ou une antithèse. Il y a chiasme dans : « Il faut manger (pour vivre) et non pas vivre (pour manger) » ; « C’est bonnet blanc et blanc bonnet ».
Figure de style qui consiste en un croisement d'éléments dans une phrase ou dans un ensemble de phrases sur un modèle AB/BA et qui a pour effet de donner du rythme à une phrase, d'établir des parallèles, ou de renforcer une antithèse. Exemples :
« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » (Jean de La Fontaine, «Les animaux malades de la Peste»)
« La neige fait (au nord) ce qu'(au sud) fait le sable. » (Victor Hugo)
- prononciation : (ch se prononce k)
- nom masculin
- étymologie : XIVe siècle. Dérivé du grec khiasmos, « disposition en croix », de khi, nom de la lettre grecque en forme de X.
sources : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C1975, https://fr.wikipedia.org/wiki/Chiasme