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Vers de 12 syllabes composé de deux hémistiches (=demi-vers) de 6 syllabes: ainsi, les accents principaux sont à la sixième et la douxième syllabe, et chaque hémistiche peut contenir un accent secondaire.
Cela produit un effet comparable aux "pieds" de la prosodie antique:
ex. tiré du Cid, de Corneille : Nous partîmes cinq cents, || mais par un prompt renfort ... (3+3) || (4+2)
Ce mètre s'impose en français à partir du XVI° siècle.
Exceptionnellement, l'alexandrin peut être un trimètre de 4+4+4 syllabes: ce type de vers devient assez fréquent chez les Romantiques au XIX° siècle.
ex. de Victor Hugo (Les Contemplations, « Quelques mots à un autre » : J'ai disloqué || ce grand niais || d'alexandrin.
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Vers de 7 syllabes.
L'heptasyllabe comporte généralement deux accents, par ex.
- Une vanité si folle (5+2)
- Ce n'est pas vous, c'est l'idole (4+3)
- Un limier le fait partir (3+4)
- Il tâch(e) à se garantir (2+5)
Très fréquent au Moyen Âge, employé parfois par La Fontaine, ou par Verlaine.
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Vers de 10 syllabes, avec, classiquement, une coupe à la 4°, par ex.
- Maître Baudet, || ôtez-vous de l'esprit 4 || (3+3) [La Fontaine]
Très employé dans la poésie épique médiévale, comme la Chanson de Roland, puis par les lyriques comme François Villon, il est supplanté par l'alexandrin.
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Terme de rhétorique. Description animée, vive et frappante, qui met, pour ainsi dire, la chose sous les yeux. (Littré)
Figure de style consistant à décrire une scène de manière si frappante, qu'on croit la vivre. (TLF)